Questions des organisateurs

  • Comment trouve-t-on de l’argent pour financer un tel festival ?

    En faisant des demandes de financements auprès de la ville, la région, les universités, les laboratoires de recherche et les écoles doctorales, des FSDIE, du CROUS, du CNRS Images, et éventuellement d'organismes/fondations privé(e)s…

  • Comment trouver des réalisateurs tous les ans ?

    En diffusant le projet sur les réseaux sociaux, les listes de diffusion à destination des doctorants (via le relais des écoles doctorales), lors des réunions de rentrées doctorales, par le bouche à oreille…

  • L’animation de la soirée de gala est-elle nécessaire ?

    Elle rend la cérémonie plus vivante, plus attractive et sympathique, à la fois pour le public qui vient que pour le jury et les réalisateurs. C'est le temps fort du festival et, après tout l'investissement qu'il y a eu, ça vaut le coup d'organiser quelque chose de chouette !

    Exemple d’animation : une troupe de théâtre d'improvisation qui introduit les films via quelques gags puis monte un petit spectacle d'impro pendant la délibération du jury.

  • Quel genre de « plan com » peut-on mettre en place pour avoir le plus de public possible ?

    Il faut communiquer avec la presse locale, les sites internet qui annoncent les évènements de la ville, les lieux de projection, les réseaux sociaux, les labos de recherche, l’université, mettre des affiches en ville… Faites une mailing-list à compléter au fil des ans !

  • Quelles formations sont indispensables aux réalisateurs ?

    Vous pouvez envisager une formation à l’écriture de scénario (avec éventuellement un aspect vulgarisation scientifique et/ou conception de story-board) ; une sensibilisation aux droits d'auteur ;; une formation aux techniques de réalisation (prise d’images et de sons).

    Une formation au montage est à prévoir si vous choisissez de ne pas faire intervenir un professionnel sur ce point. Paris ajoute une formation sur les films d’animation (dessin animé, stop motion, effets spéciaux).

  • Faut-il chouchouter les réalisateurs ou leur laisser le plus de liberté possible ?

    Les deux ! Il faut leur laisser de la liberté pour laisser libre cours à leur originalité et créativité. Mais également les suivre et les guider pour que leur projet ne dévie pas des lignes "directrices" du festival. Le scénario est un élément important, poser une étape de validation avec une date limite pour le vérifier.

  • Les limites de « 2 jours de tournage » et « tout le monde avec le même matériel » sont-elles raisonnables ?

    Pour ce point, cela dépend des règles que vous allez mettre en place. À Rennes, ces deux points, faire le tournage en 2 jours et le fait que tout le monde utilise le même matériel, font partie des règles pour assurer une certaine homogénéité. Néanmoins on ne peut pas empêcher les gens d'utiliser du matériel annexe ce qui les avantage. A Paris, les réalisateurs n’ont pas de contraintes au niveau du matériel à utiliser et ils ont 4 jours pour le tournage (Le nombre de jours de disponibilité dépend bien sûr de la quantité de matériel dont dispose l'association, du nombre d'équipes de réalisation, et du temps prévu pour la période de réalisation.

  • Comment gérer une crise (abandon d’un groupe, gros gros retard dans l’orga, etc) ?

    Le maitre mot est  la communication afin de prévenir les crises : faire des réunions, des suivis avec les équipes. Essayer de remotiver les troupes en cas d'abandon, proposer des moyens d’aider…

    Un petit truc pour relâcher la pression : vous pouvez réaliser un planning optimiste où toutes les dates limites sont un peu anticipées, de manière à pouvoir tamponner un éventuel retard.

  • Comment choisir un jury ?

    Essayer d'avoir à la fois des personnes scientifiques (sciences "dures" et/ou sciences humaines et sociales), de l'audiovisuel, de la médiation, et des politiques (ex : bureau du maire, …) afin d'avoir un avis le plus large possible. Ce jury permettra de faire des rencontres intéressantes et stimulantes pour les doctorants. Discuter au sein de l'équipe d'organisation pour émettre des noms et décider d'une liste de demandes prioritaires.

    Des petits trucs à penser : essayez de respecter la parité homme/femme ; une personne connue est un plus pour faire un peu de pub !

  • Quels sont les gros pôles de l’organisation ?

    - Recherche des partenaires et financeurs (lots, financement, formateurs, …),
    - Gestion des réalisateurs (formations, mise en place des dates de tournage et montage),
    - Communication (y compris site internet et réseaux sociaux),
    - Gestion du jury,
    - Gestion des lycées,
    - Organisation des projections de la journée de gala,
    - Lien avec les autres festivals Cinémathèse.

  • Comment s’organiser ?

    Il faut essayer d'être un maximum d'organisateurs pour pouvoir se répartir les rôles : 2-3 organisateurs c'est trop peu, une dizaine c'est parfait (dont certains qui sont là simplement en renfort). Il faut prévoir un responsable par pôle (les recherches de partenaires sont, elles, à répartir dans toute l’équipe). Utiliser le plus d'outils collaboratifs possibles afin que tout le monde puisse savoir ce qui est en cours et à faire par qui.

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